Ce Jude n’est autre que Iehouda, frère de Ia‘acob et de Iéshoua‘ bèn Iosseph. Les 25 versets de cette lettre, la dernière des épîtres dites catholiques, ont des airs de parenté avec la deuxième lettre de Pierre qui s’en serait inspiré. Les plans de ces deux documents semblent bien parallèles. Voici celui de la lettre de Jude :
Cette lettre est datée par John A. T. Robinson des années 61 à 62, sans que cette datation soit unanimement admise. Nous sommes cependant en présence d’une diatribe dont les Hébreux, à cette époque, faisaient un large usage contre les ennemis de IHVH-Adonaï, accusés de tous les crimes et de tous les vices. L’imprécation prend des accents lyriques en se référant à la déchéance de Sedôm et ‘Amora (Sodome et Gomorrhe) et cosmiques en évoquant l’archange Mikhaél, gardien d’Israël, avec Moshè, et d’autres épisodes de l’histoire biblique, interpellant le diable lui-même. Mais les railleurs sont des diviseurs, des psychiques qui recevront leur salaire. Les justes, eux, seront établis en face de la gloire de IHVH-Adonaï dans la magnificence du messie Iéshoua‘, en toutes pérennités.