On suppose que la deuxième lettre aux Thessaloniciens fut écrite par Paul, assisté de Silvanus et Timotheos, de Corinthe, peu de temps après la première (vers 50/51). L’objet principal en est aussi la parousie ; l’apôtre entend corriger des erreurs fatales à ce sujet, notamment en milieu païen et hellénistique : puisque la fin du monde est imminente, est-il encore utile de travailler ? La lettre comprend trois parties principales :
Le passage central (2,1-12) éclaire la pensée de Paul sur l’apocalypse et sur les événements qui accompagneront la fin des temps. Il écrit, comme cela est fréquent dans sa correspondance, à propos de problèmes pratiques posés par la vie quotidienne de la communauté : celle-ci était entrée en transe, croyant soudain que le jour de IHVH-Adonaï était déjà arrivé. Cela nous paraît être inconcevable, mais pouvait être naturel dans l’exaltation générale du milieu juif et judéo-chrétien du Ier siècle. Paul reprend ses enseignements à la base : avec les Hébreux, les judéo-chrétiens et les chrétiens sont persécutés. Paul les encourage à ne pas faiblir, en leur annonçant l’imminence du jugement dernier et de la parousie.
Si le jour de IHVH-Adonaï n’est pas encore arrivé, rien n’empêchera sa venue, prélude à la résurrection des morts : ceux qui seront morts dans le messie ressusciteront et vivront avec lui en éternité de gloire.