1L’homme, né de la femme, Vit peu de jours et il est rassasié de tracas. 2Comme une fleur, il germe, on le coupe ; Il fuit comme une ombre et n’a point de consistance. 3Et c’est sur un tel homme que tu as l’œil ouvert, C’est moi que tu appelles en justice contre toi ! 4Quel être pur est sorti d’un être impur, Pas un seul ! 5Puisque ses jours sont comptés, Que tu connais le nombre de ses mois, Que tu lui as posé un terme qu’il ne peut franchir, 6Détourne de lui tes regards, et qu’il puisse respirer, Qu’il jouisse du moins comme un mercenaire de la fin de sa journée ; 7Car pour un arbre il reste de l’espoir ; Coupé, il verdira encore, Il ne laisse pas de produire des rejetons. 8Si sa racine vieillit dans la terre, Et que son tronc meure dans la poussière, 9À peine il sent l’eau, qu’il germe, Qu’il pousse des branches comme une jeune plante. 10Mais l’homme, quand il meurt, le voilà étendu ; Et quand le mortel expire, où est-il ? 11Les eaux d’un lac s’écoulent, Un fleuve tarit et se dessèche. 12Ainsi l’homme se couche pour ne plus se relever ; Jusqu’à ce que les cieux disparaissent, il ne se réveillera plus, Il ne sortira pas de son sommeil. 13Ah ! Si lu voulais me cacher dans le séjour des morts, Me mettre à l’abri jusqu’à ce que ta colère soit passée, Me fixer un terme après lequel tu te souviendrais de moi ! 14Quand l’homme meurt, revit-il ? … Tout le temps de ma corvée, j’attendrais, Jusqu’à ce qu’on me relevât de mon poste. 15Tu appellerais, et moi je te répondrais ; Tu languirais après l’œuvre de tes mains. 16Alors tu compterais mes pas, Tu ne ferais plus attention à mon péché. 17Mon offense serait scellée dans un sac, Tu blanchirais mon iniquité. 18Mais la montagne même tombe et s’écroule, Le rocher est transporté hors de sa place, 19Les eaux creusent la pierre, Leurs flots débordés entraînent la poussière de la terre… Ainsi tu détruis l’espoir de l’homme. 20Tu le subjugues pour toujours, et il s’en va ; Tu flétris son visage, et tu le fais disparaître. 21Que ses enfants soient honorés, il n’en sait rien ; Qu’ils soient dans la détresse, il ne s’en aperçoit pas. 22Sa chair ne souffre que pour lui Et son âme n’est dans le deuil que pour lui.
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Esaïe 63.1-6
Versets 1 à 6
Au salut d’Israël se lie nécessairement le châtiment de ses ennemis ; le jour de la vengeance ne peut se séparer de l’année de la rédemption (Ésaïe 61.2). C’est pourquoi nous voyons succéder aux tableaux du salut, chapitres 60 à 62, la description du jugement des peuples ; et entre eux tous nous trouvons ici Édom désigné comme le premier et principal objet du courroux divin (Ésaïe 63.1-6). La prophétie revêt la forme d’une vision. L’Éternel se présente au prophète sous la figure d’un guerrier qui arrive du pays d’Édom, où il vient d’exécuter son jugement. On remarquera l’analogie entre ce morceau, du caractère le plus dramatique et plusieurs prophéties de la première partie, par exemple celles sur Édom et l’Arabie Ésaïe 21.14-17, celle sur Jérusalem Ésaïe 22.1-14.
Parmi les interprètes, les uns voient ici tout simplement la prédiction du jugement futur des Édomites (Calvin, par exemple) ; d’autres prennent Édom comme nom symbolique, soit qu’ils l’appliquent au peuple juif (en ce cas, Botsra représenterait Jérusalem ; ainsi Luther), ou à Rome, ou même à la terre en entière. Il est certain que le nom d’Édom (qui signifie rouge) et celui de Botsra (qui signifie lieu de vendange) ont un caractère emblématique, en rapport avec la suite du tableau et qu’Ésaïe aime ces sortes de jeux de mots (comparez le désert de la merÉsaïe 21.1 ; Duma, Ésaïe 21.11 ; ArielÉsaïe 29.1. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour dire qu’ici Édom n’est pas Édom. Ce passage doit, selon nous, s’expliquer de la même manière que le passage parallèle Ésaïe 34.6. Dans l’un et l’autre, Édom et Botsra (voir Ésaïe 34.6, note) sont pris au sens propre, mais de telle sorte que leur jugement est un échantillon et un prélude du sort qui attend les autres peuples (Ésaïe 34.2-3 ; Ésaïe 63.3 ; Ésaïe 63.6). Édom est choisi par Ésaïe pour jouer ici ce rôle d’exemple à cause de la haine jalouse qui l’animait envers Israël (Ésaïe 34.5, note), haine dont la dernière preuve fut sa joie non déguisée lors de la prise de Jérusalem par les Chaldéens (Psaumes 137.7). Il réussit en ce moment-là à s’emparer de tout le midi de Juda, qui demeura en sa possession jusqu’au temps des Maccabées (1 Maccabées 5.63).
La réponse que fait le mystérieux personnage à la question du prophète, ne permet pas de douter que ce héros ne soit l’Éternel lui-même : lui seul possède la justice, lui seul a le pouvoir de sauver.
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Commentaires bibliques
Les commentaires bibliques offrent une fenêtre fascinante vers la compréhension approfondie des Écritures. En explorant les analyses et les éclairages fournis par les exégètes, ces commentaires enrichissent notre interprétation des passages bibliques en mettant en contexte leur signification historique, culturelle et spirituelle. Ces ressources deviennent des compagnons précieux pour les étudiants de la Bible, offrant des perspectives éclairantes et des clés d'interprétation qui permettent d'approfondir notre connaissance et notre lien avec les enseignements divins.