Comment on doit considérer les ministres de l’Évangile. Ne pas les juger, ne pas se glorifier en eux. Souffrances et humiliations des Apôtres. Affection paternelle de saint Paul pour les Corinthiens. Sa sévérité contre ceux qui s’enflent d’orgueil
1 Que les hommes nous considèrent comme les ministres de Jésus-Christ et comme les dispensateurs des mystères de Dieu. 2Or ce qu’on demande dans les dispensateurs, c’est qu’ils soient trouvés fidèles. 3Pour moi, je me mets fort peu en peine d’être jugé par vous ou par un tribunal humain ; bien plus, je ne me juge pas moi-même. 4Car, encore que ma conscience ne me reproche rien, je ne suis pas pour cela justifié ; mais c’est le Seigneur qui est mon juge. 5C’est pourquoi ne jugez point avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui produira à la lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et découvrira les plus secrètes pensées des cœurs ; et alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due. 6Au reste, mes frères, j’ai personnifié ces choses en moi et en Apollon, à cause de vous ; afin que vous appreniez par notre exemple à ne pas, contrairement à ce que je vous ai écrit, vous enfler d’orgueil contre personne pour un autre. 7Car qui vous distingue ? qu’avez-vous que vous n’ayez reçu ? Si vous l’avez reçu, pourquoi vous en glorifiez-vous, comme si vous ne l’aviez pas reçu ? 8Vous voilà rassasiés, vous voilà comblés de biens ; vous régnez sans nous, et plaise à Dieu que vous régniez en effet, afin que nous régnions aussi avec vous ! 9Car il me semble que Dieu nous a fait paraître, nous les derniers des apôtres, comme destinés à la mort, puisque nous sommes devenus un spectacle au monde, aux anges et aux hommes. 10Nous sommes insensés, nous, à cause de Jésus-Christ ; mais vous, vous êtes sages en Jésus-Christ ; nous sommes faibles, et vous, forts ; vous êtes honorés, et nous, méprisés. 11Jusqu’à cette heure nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes meurtris de soufflets ; nous n’avons point de demeure stable ; 12Nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; on nous maudit, et nous bénissons ; on nous persécute, et nous le supportons ; 13On nous accable d’injures, et nous répondons par des prières ; nous sommes devenus jusqu’à présent comme les ordures du monde, et les balayures rejetées de tous. 14Ce n’est pas pour vous donner de la confusion que je vous écris cela ; mais ce sont des avis que je vous donne, comme à mes enfants bien-aimés. 15Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Jésus-Christ, vous n’avez pas néanmoins plusieurs pères, puisque c’est moi qui, par l’Évangile, vous ai engendrés en Jésus-Christ. 16Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Jésus-Christ. 17C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon fils bien-aimé et fidèle dans le Seigneur ; il vous rappellera la conduite que je garde en Jésus-Christ, selon ce que j’enseigne partout dans toutes les Églises. 18Il y en a parmi vous qui s’enflent en eux-mêmes comme si je ne devais plus retourner vers vous ; 19Cependant j’irai bientôt vous voir, s’il plaît au Seigneur, et alors je connaîtrai, non quel est le langage de ceux qui s’enflent, mais quelle est leur vertu ; 20Car le royaume de Dieu ne consiste pas dans les paroles, mais dans la vertu. 21Que voulez-vous ? Aimez-vous mieux que j’aille vous voir la verge à la main, ou que ce soit avec charité et dans un esprit de douceur ?
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Esther 1.1-12
Versets 1 à 12 — Le festin royal, refus de Vasthi d’y paraître
Et au temps. Un livre isolé comme le nôtre ne devrait pas, semble-t-il, commencer par un et. Mais l’auteur suppose connus de ses lecteurs les événements qui ont précédé (l’exil, etc.). Comparez Ézéchiel 10.1.
Assuérus, littéralement : Ahaschvérosch, Xerxès I, fils de Darius I, fils d’Hystaspe ; voir Esdras 4.6. On a quelquefois pris Assuérus pour Cyaxare ou Darius le Mède ; mais l’empire mède n’a jamais compté 127 provinces, ne s’est point étendu jusqu’en Inde et en Éthiopie, ni jusqu’aux îles de la Méditerranée (Esther 10.1) et n’a pas eu pour capitale Suse. Notre livre nous transporte dans un temps où les Perses avaient relégué les Mèdes à l’arrière-plan (Esther 1.3 ; Esther 1.14 ; Esther 1.18 ; Esther 1.19), tandis qu’auparavant les Mèdes étaient nommés avant les Perses (Daniel 6.8 ; Daniel 6.15). Dans Esther 10.2 nous retrouverons les Mèdes au premier rang ; mais voir à ce passage. Assuérus ne peut être non plus (Septante et Josèphe) Artaxerxès I Longuemain, qui dans les livres d’Esdras et de Néhémie porte un autre nom (Artaschaschta). On comprend qu’au commencement de son règne, Assuérus ait pu se montrer hostile aux Juifs (Esdras 4.6) ; mais comment, Esther étant reine, Jérusalem serait-elle demeurée dans son misérable état ? Comment Haman aurait-il pu si aisément obtenir la proscription des Juifs du même roi qui, par Néhémie, leur aurait accordé tant de faveurs ? Ce que notre livre raconte d’Assuérus rappelle tout à fait ce que nous savons par l’histoire profane du tyran fastueux, voluptueux, irréfléchi, bizarre, qui s’appelle Xerxès. Il a régné de 485 à 465. Le grand festin, par la description duquel s’ouvre notre livre, répond bien à ce qu’Hérodote nous dit (Esther 7.8) de la grande réunion à Suse, la troisième année de son règne, de tous les personnages les plus distingués de la Perse ; et si Esther n’est choisie que la septième année, c’est que les guerres contre les Grecs sont survenues entre deux. La bataille de Salamine a eu lieu en 480. Dans les inscriptions cunéiformes, Xerxès est appelé Khsajârsa nom qui signifie, comme Hérodote le dit déjà, homme martial, puissant, belliqueux.
De l’Inde jusqu’à l’Éthiopie. Hérodote (VII, 9) cite aussi les Indiens et les Éthiopiens parmi les peuples soumis à Xerxès. Cyrus avait porté ses armes jusqu’aux confins de l’Inde, mais ce n’est que Darius I qui en annexa une partie à l’empire. Quant à l’Éthiopie, Xerxès, dès le commencement de son règne, fit contre les Égyptiens révoltés une expédition qui rétablit la domination perse sur la vallée du Nil. Hérodote, VII, 65 et 69, décrit l’uniforme des Indiens et des Éthiopiens qui figuraient dans les rangs de l’immense armée de Xerxès.
C’est ici, avec Esther 8.9, la seule mention de l’Inde dans l’Ancien Testament. En hébreu Hoddou, en arabe Hind, en perse Hidhou, en syrien Hendu, en sanscrit Sindhu, pays de l’Indus. Le mot Indus lui-même signifie le fleuve.
Cent vingt-sept provinces. Il y en avait 120 sous Darius le Mède (Daniel 6.1). Ne pas confondre ces provinces avec les gouvernements d’Hérodote III, 89, qui étaient au nombre de 20 sous Darius, fils d’Hystaspe et dont chacun renfermait plusieurs provinces.
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