Jérémie 45
Commentaires bibliques

Sort de Baruc

1 La parole qu’adressa Jérémie, le prophète, à Baruch, fils de Nérija, quand celui-ci écrivit toutes ces paroles dans un livre, sous la dictée de Jérémie, la quatrième année de Jéhojakim, fils de Josias, roi de Juda ; il dit :
2 Ainsi parle l’Éternel, Dieu d’Israël, à toi, Baruch :
3 Tu dis : Que je suis malheureux ! car l’Éternel a ajouté pour moi le chagrin à la douleur ; je suis fatigué par mes soupirs, et je ne trouve aucun repos.
4 Parle-lui ainsi : Ainsi parle l’Éternel : Voici, ce que j’ai bâti, je le démolirai, et ce que j’ai planté, je l’arracherai, c’est-à-dire, tout ce pays.
5 Et toi, tu demanderais pour toi de grandes choses ! Ne les demande pas ! car voici, je fais fondre le malheur sur toute chair, dit l’Éternel, mais je te donnerai ta vie pour butin dans tous les lieux où tu iras.

Introduction de la Perret-Gentil et Rilliet

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2 Samuel 21.1-14

Versets 1 à 14 — Punition du meurtre des Gabaonites tués par Saül

Nous ignorons totalement les détails du massacre dont Saül s’était rendu coupable, contrairement au serment contracté par Josué et le peuple avec les Gabaonites (Josué 9.15). L’auteur dit au verset 2 que Saül les avait frappés par un effet de son zèle pour les fils d’Israël et de Juda. Voulait-il, malgré le serment de Josué et du peuple, débarrasser le sanctuaire et le pays de cette population étrangère pour remettre à Israël seul le service du culte ? Les mots : zèle pour les fils d’Israël et de Juda semblent le dire. Quoi qu’il en soit, le reste des Gabaonites avait là un juste sujet de réclamation, qu’ils n’auraient pas osé faire valoir sous Saül, mais qu’ils présentent à David, probablement dans les premiers temps de son règne, à l’occasion d’une famine où l’on vit la marque du déplaisir divin sur Israël. Comparez 1 Samuel 1-46, qui montre combien le sentiment de l’inviolabilité du serment était profond.

Du temps de David : expression vague qui montre que l’auteur insère ici un fait détaché dont il ne connaît pas la date.

Trois ans de suite. Cette longue privation des pluies du ciel est interprétée comme un signe de la cessation de la faveur divine et cette cessation doit être motivée par quelque grand péché national inexpié.

David chercha la face… probablement par la prière suivie de la consultation de l’Éternel par l’Urim et le Thummim.

Qui reste sur sa maison. Il est dit sans doute dans Deutéronome 24.16 : Le fils ne portera pas l’iniquité du père. Mais il s’agit ici de tout autre chose que du châtiment que s’est attiré un individu coupable. Un serment solennel contracté au nom de l’Éternel a été violé. Une réparation est donc due à celui au détriment duquel le nom de l’Éternel a été profané. Il faut un sacrifice de réparation, un ascham, pour effacer ce crime national. Ceci ne rentre en aucune façon dans la compétence des tribunaux ordinaires pour lesquels est faite la règle du Deutéronome. Quant à l’idée de la solidarité de la famille, elle était profondément gravée dans la conscience antique et particulièrement dans la conscience juive. Elle a son expression dans ces termes du second commandement : Jusqu’à la troisième et quatrième génération. Voir à ce passage, Exode 20.5, note.